ACV

L’analyse du cycle de vie (ACV) des matériaux de construction et des bâtiments pour en mesurer l’impact environnemental se fait selon différentes étapes que l’on pourrait distinguer comme suit : l’extraction des matières premières, la fabrication des matériaux de construction, leur vente et distribution, la construction proprement dite, l’occupation du bâtiment et sa durée de vie effective, et la démolition/déconstruction en fin de vie. Sur chacun de ces points, un travail spécifique pourrait être mené afin d’en diminuer l’impact environnemental. Le réemploi des matériaux est l’un d’eux !

Si l’ACV permet de déterminer l’empreinte écologique des matériaux de construction et des bâtiments, le calcul de l’empreinte carbone se concentre quant à lui uniquement sur les émissions de gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique et exprimées en équivalents CO2.


Voir ici une publication sur le sujet (ADEME, Agence de la Transition Écologique en France)

«The Origins of Sustainable Design»

Nouvel article de la revue Metropolis sur les origines du design durable dans l’architecture aux Etats-Unis dans les années 90, reprenant leur couverture de octobre 2003 et le fameux « Architects pollute » qui mettait en évidence les liens importants entre construction, émissions de CO2 et dérèglement climatique.

En 2018, la construction et l’exploitation des bâtiments représentait en effet 36% de la consommation d’énergie finale mondiale et 39% des émissions de CO2. Voir à ce propos le rapport 2019 de l’IEA (International Energy Agency), sur le portail européen BUILD UP (European Portal For Energy Efficiency in Buildings).

D’autres articles de Metropolis sur la construction et l’architecture durable à lire ici.

#ConstructionDeclares

Appel des architectes face à l’urgence climatique

Depuis 2019, des professionnels du secteur de la construction au Royaume-Uni se mobilisent face à l’urgence climatique et écologique. On considère que ce secteur représente près de 40% des émissions de CO2 à travers le monde ! Les centaines de signataires sont rejoints par des professionnels d’une vingtaine d’autres pays comme la France, l’Allemagne ou la Belgique et s’engagent à intégrer les préoccupations environnementales à leur pratique. L’Espagne manque encore à la liste !